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R&D : L’ATOUT PHARE D’AÉROPROTEC SERVICES
Fondé en 2012, le pôle R&D reste en perpétuelle évolution grâce aux nombreuses collaborations et partenariats engagés.
En effet, depuis 2021, Aéroprotec Services a une approche collaborative tournée vers une recherche innovante et ambitieuse. A l’heure actuelle, le service R&D est engagé sur deux thèses en coopération avec CY Cergy Paris Université et l’ Université de Bordeaux., et coopération avec CY Cergy Paris Université et l’Université de Bordeaux, ainsi que sur un projet de recherche avec l’INSA Toulouse.
Aéroprotec Services a le soutien de la région Nouvelle-Aquitaine , de BPI France, de l’Agence Nationale de Recherche (ANR) et Toulouse Tech Transfert (TTT).
Le développement du service R&D fait écho aux bouleversements du métier du traitement de surface, dans le cadre de la directive européenne REACh. Celle-ci recense les substances chimiques présentes sur le marché économique européen, et les évalue, pour enfin les autoriser ou restreindre leur utilisation à des acteurs industriels particuliers. Dans notre activité, 90 % des procédés – oxydation, dépôt métallique, conversion chimique et peinture – sont impactés par cette directive ; soit l’ensemble des procédés, mis à part le CND.
« Les transitions environnementales sont importantes pour le secteur aéronautique, il est important de pallier rapidement aux ruptures technologiques à venir à travers une stratégie d’innovation et de recherche avant-gardiste. » ajoute Isabelle Fabre-Francke, Directrice scientifique.
EN ROUTE VERS LES NANOTECHNOLOGIES
Concrètement cela signifie la mise en place de procédés de substitution sélectionnés par le pôle R&D : tests en laboratoire, puis dans une chaîne pilote pour un passage à la maîtrise industrielle, avec un travail de fond sur l’homogénéisation des procédés. Dans cette optique, AÉROPROTEC Services participe activement à la commission R&D du GIFAS.
L’évolution des enjeux environnementaux amène le secteur à se projeter vers de nouveaux matériaux plus respectueux de l’environnement. Pour ce faire, nos équipes travaillent en collaboration avec le Laboratoire de Physicochimie des Polymères et des Interfaces de Cergy et le Laboratoire de Chimie des Polymères organiques de Bordeaux au développement des matériaux biosourcés novateurs. Ces matériaux atteignent des performances comparables sinon meilleures que les matériaux existants.
Enfin, une collaboration avec le Laboratoire de Physique et Chimie des Nano Objets de l’INSA Toulouse vise à introduire des nanoparticules pour l’authentification des pièces de façon invisible à l’œil. L’objectif : améliorer la traçabilité des produits. Les enjeux sont multiples : sécurisation des données, utilisation des matériaux REACH compatibles. Cette solution peut s’adresser à différents secteurs : l’aéronautique bien sûr, mais aussi le luxe, l’automobile, l’industrie pharmaceutique, etc..
Afin de préparer l’avenir et le virage vers l’avion hydrogène, Aéroprotec Services se positionne en structure de pointe pour anticiper les évolutions technologiques de demain.
MOYENS DE RECHERCHE
Chaîne de traitement de surface à l’échelle pilote
Aéroprotec dispose d’une installation de traitement de surface pilote de faibles dimensions (150L) reproduisant les conditions de production. Cette installation est une étape entre l’industrialisation et l’étude des procédés, et permet la réalisation de démonstrateurs. Elle sert également à la formation des opérateurs, et à la reproduction de conditions de production pour tous types de sujets de recherche.
Aéroprotec dispose d’une installation de traitement de surface pilote de faibles dimensions (150L) reproduisant les conditions de production. Cette installation est une étape entre l’industrialisation et l’étude des procédés, et permet la réalisation de démonstrateurs. Elle sert également à la formation des opérateurs, et à la reproduction de conditions de production pour tous types de sujets de recherche.
Laboratoire d’analyse électrochimique
Cette partie du laboratoire donne à l’entreprise la capacité de réaliser des mesures de potentiométrie, de voltamétrie cyclique, de spectroscopie d’impédance électrochimique, de traces élémentaires par électrode de diamant dopée au bore. Ces mesures peuvent s’effectuer sur tous types d’électrodes, y compris sur électrode tournante. Elles sont utilisées pour l’études d’électrolytes dans la compréhension des phénomènes électrochimiques s’y déroulant, et également pour l’étude des revêtements anticorrosion (caractérisation des interfaces, des propriétés barrière et anticorrosion). Ces techniques sont adaptées à l’étude de revêtements électro-déposés, de couches d’oxydation, d’électrolytes supports et de solutions solvantées diverses.
Cette partie du laboratoire donne à l’entreprise la capacité de réaliser des mesures de potentiométrie, de voltamétrie cyclique, de spectroscopie d’impédance électrochimique, de traces élémentaires par électrode de diamant dopée au bore. Ces mesures peuvent s’effectuer sur tous types d’électrodes, y compris sur électrode tournante. Elles sont utilisées pour l’études d’électrolytes dans la compréhension des phénomènes électrochimiques s’y déroulant, et également pour l’étude des revêtements anticorrosion (caractérisation des interfaces, des propriétés barrière et anticorrosion). Ces techniques sont adaptées à l’étude de revêtements électro-déposés, de couches d’oxydation, d’électrolytes supports et de solutions solvantées diverses.
Laboratoire d’analyses physico-chimiques (titrage, complexométrie, spectrophotométrie, mesures de turbidité et de matières en suspensions, mesures d’adhérence, de rugosité, de résistance à l’impact, enceinte de corrosion accélérée). Ce laboratoire permet de réaliser le suivi-série d’une production de type aéronautique et d’effectuer des analyses d’eaux industrielles. Il a également la capacité de réaliser l’étude de procédés de traitements de surface à une échelle laboratoire allant jusqu’à 20 L (traitements chimiques, et électrochimiques).
